Deuxième jour à Bruxelles...

Le lendemain, vendredi 1er novembre, nous ne savons pas ce que nous trouverons d'ouvert en ville. C'est la surprise... Alors on profite du buffet de l'hôtel pour prendre un énoooorme petit déjeuner ! Au moins, on ne mourra pas de faim ! 

Puis nous partons en quête du Centre Belge de la Bande Dessinée. J'ai vérifié avant de partir : le musée est bien ouvert tous les jours, y compris les jours fériés ! Nous sommes arrivés tôt et nous avons bien fait. Le musée est magique, à tout point de vue ! Ancien magasin de style Art Nouveau conçu par Victor Horta, le lieu est incroyable et vaut le déplacement à lui tout seul. Puis la visite est foisonnante, ludique, amusante. L'exposition temporaire "Emmanuel Lepage, explorateur" (jusqu'au 8 mars 2020) est juste sublime !

Quand nous sortons  au bout de plus de 2 heures de visite, et une BD d'Emmanuel Lepage  sous le bras, la file d'attente s'étend sur près de 50 mètres à l'extérieur du bâtiment... sous la pluie... 

La seule demande de mon Homme pour ce week-end était un repas asiatique. Suivant les conseils d'amis, dès notre sortie du musée et malgré notre petit déjeuner pantagruélique (erreur fatale...), nous nous dirigeons donc vers The Noodle Bar, proche de la Grand Place. Nous prenons la dernière table (que nous partagerons d'ailleurs avec des Polonais), puis commandons deux soupes de pâtes, légumes, lait de coco, coriandre et piment. 

Quelques minutes plus tard, malgré un bar bondé, ce ne sont pas deux bols de soupe qui arrivent mais deux saladiers ! Délicieux, parfumés, pimentés à souhait, mais énormes !!! Je me suis régalé et mon Homme, qui a dû finir mon bol, était ravi et repu, pour la semaine... Après ce repas, plus qu'une option, marcher !!!

C'est le moment de vous parler de ce parcours étonnant mis en place par la ville de Bruxelles : le Parcours BD. Depuis une trentaine d'années maintenant, des illustrateurs sont invités à prendre possession de façades libres dans divers quartiers de la ville pour représenter leur univers. Tintin, Yoko Tsuno, Ric Hochet, Léonard s'exposent ainsi en grands formats dans le centre de Bruxelles mais aussi dans des quartiers un peu plus reculés. Le plan est à télécharger gratuitement sur Internet mais des visites guidées existent. Si vous êtes nuls en orientation et vraiment fans de BD, mon Homme et moi, on vous conseille cette deuxième option ! Parce qu'on a beaucoup cherché, râlé, fait demi-tour... Bref, j'vous montre quelques façades ?

Le Scorpion de Marini et Desberg, 14 rue du Treurenberg. 

Notre première fresque, le début d'une longue quête !

Le Jeune Albert d'Yves Chaland, 49 rue des Alexiens.

Monsieur Jean de Dupuy et Berberian, rue des Bogaerts x rue du Midi.

Brousaille de Frank Pé, rue du Marché au Charbon.

Boule et Bill de Roba, rue du Chevreuil.

Malheureusement, certaines fresques sont dégradées ou cachées sous des échafaudages...

Anciennement XIII de William Vance et Jean Van Hamme, rue Philippe de Champagne.

Ce parcours, réalisé sur les deux jours, nous a conduits jusqu'au quartier des antiquaires (Sablon - Les Marolles), ce que nous n'aurions peut-être pas fait sans cet objectif ludique. Et ç'aurait été bien dommage...

De ces deux jours si vite passés, il reste de bons souvenirs, quelques courbatures aux mollets et la terrible envie de recommencer, très vite... 

Bonne semaine à tous !

Premier jour à Bruxelles...

Voilà 20 ans que nous sommes mariés, mon Homme et moi, et nous avions quand même un peu envie de fêter ça, à deux. Après de longues tergiversations, j'ai finalement opté pour deux jours surprises à Bruxelles, à 2h30 en voiture de chez nous, 1h30 de chez mes beaux-parents qui gardaient les enfants, plein de choses à faire et à visiter, sans trop de contraintes... Allez hop, c'est parti !

J'ai réservé une chambre à l'hôtel Motel One, calme mais pas trop loin du centre. La chambre était petite mais très sympa. Et le parking Royal, juste sous l'hôtel (accès direct en ascenseur), nous a permis d'abandonner la voiture. A partir de là, nous avons tout fait à pied ! Sous le soleil comme sous le crachin...

Le seul truc auquel je n'avais pas pensé, c'est qu'en Belgique, le 1er novembre est férié, comme en France... et tous les Musées Royaux sont fermés ! Oui mais voilà, j'avais déjà réservé l'hôtel, alors tant pis ! J'ai donc programmé la visite des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique dès notre premier jour, le jeudi 31 octobre. 

Au programme, l'exposition temporaire Dali X Magritte (jusqu'au 9 février 2020), mettant en parallèle les œuvres de ces deux artistes qui se côtoyaient. Étonnant !

Puis le Musée Magritte, même lieu, même thème, avec une mention spéciale pour la dernière salle regroupant plusieurs tableaux de sa série intitulée "L'Empire des Lumières" (1953-1954). Magique !

Evidemment, nous n'avons pas passé tout notre jeudi dans les musées, vous vous doutez bien... Nous avons aussi, comme tout touriste qui se respecte, traverser les Galeries Royales Saint-Hubert, où nous avons acheté une minuscule boîte de chocolats hors de prix...

... avant de jeter un coup d’œil rapide au Manneken Pis, très surfait...

En revanche, nous avons refusé de faire plus de 30 minutes de queue pour des frites bruxelloises en cornet ou des gaufres aux mille parfums que tu ne dois même plus sentir le goût de la gaufre ! Le midi, nous avons mangé un sandwich chez Panos, rue du marché aux herbes. J'ai pris un sandwich végétarien (houmous curry, courgette grillée, noix, raisins secs) : une tuerie ! Mon homme a pris quelque chose de plus traditionnel (poulet, parmesan, roquette, fromage frais) qu'il a adoré aussi.

Je ne vous dirai pas où nous avons mangé le soir notre omelette paysanne car c'était absolument sans intérêt mais il faisait chaud, il y avait des banquettes pour se poser et après une journée de marche, c'est tout ce dont j'avais besoin avant de rentrer à l'hôtel pour dormir (et ronfler...)!

A suivre...

Fin octobre...

Après un mois de pluies, d'averses, de trombes d'eau et de crachins, voici 3 jours qu'il ne pleut pas ! Et comme ce sont les vacances... et bien oui, je suis enfin de retour au jardin. Mais pas au potager où j'ai un problème de rats qui commence à me turlupiner... 

Bref, nous avons tondu, taillé les haies, rotofilé les bordures, désherbé les massifs, planté quelques bulbes, coupé les feuillages fanés jusqu'à ce que la nuit nous coupe dans notre élan !

Mais le résultat est propre et le jardin devrait pouvoir se passer de nous quelques mois.

Devant aussi, tout a été nettoyé et j'ai une nouvelle couronne de porte. C'est en principe une couronne de branches de saule pleureur mais je m'en lasse déjà. Heureusement, Noël arrive doucement et je vais bientôt pouvoir en dessiner une autre !

Bonne semaine à vous !

12 ans d'attente...

Depuis 12 ans, nous rêvions d'une terrasse digne de ce nom. 12 ans de plan, de questionnements, de manque de fonds et puis cet été, enfin, le projet fou qui se concrétise ! A bien y réfléchir, la météo a été de mon côté : pas trop chaud, pas trop froid, pas trop de pluie, mais un peu trop de vent quand même... suffisamment en tous cas pour que mon Homme ne puisse pas faire de vélo et soit "contraint" de terminer cette petite merveille... 

Merci Homme courageux, travailleur et perfectionniste !

Alors actuellement, on se pose la question du traitement. Pour le moment, le bois est brut et assez clair. J'aimerais qu'il grise naturellement mais mon Homme (toujours aussi perfectionniste...) voudrait poser un saturateur grisé. Le temps, absolument dégueulasse depuis le début de l'automne, joue en ma faveur. Impossible d'envisager un quelconque traitement avec les trombes d'eau que l'on reçoit chaque jour. Mais si le soleil revient... On verra !

Voici désormais la vue depuis le salon. C'est sympa, non ?! Enfin moi, j'suis très fan !

Bonne semaine !

L'abri-bois...

Réalisé en 2016 pour remédier à un problème de pustules..., l'abri-bois avait besoin d'une petite réfection. A l'époque, nous avions utilisé ce qui traînait au grenier, à savoir du lambris, pour fermer l'un des côtés. Trois ans après, malgré une peinture noire spécial bois, le lambris a pourri et il ne reste plus qu'à recommencer ! 

Et d'abord, tout enlever ! J'aimais beaucoup comme ça, le bois coupé vu au travers de la transparence des grimpantes... Mais ce n'est pas très étanche...

Puis nous avons remplacé le bardage abîmé par des planches de coffrage en bois brut. Et voilà ! Travaux réalisés avec n°3, 12 ans et presque toutes ses dents !

Bonne fin de semaine à tous.

Ce soir...

Parce que, malgré tout, la vie est belle...

Eoko...

Elle est partie aujourd'hui. Le jour de ses 11 ans.

Merci pour ces 11 superbes années ma belle.

Mon chien...

Il y a un mois, de retour de vacances où nous avions laissé le chien à notre grand, Eoko avait une boule à la patte. J'ai pensé à une entorse, voire une cassure et nous avons "pourri" notre fils qui n'avait rien vu... Mais il nous a certifié qu'il ne s'était rien passé, que cela venait d'apparaître. J'ai donc pris rendez-vous chez le vétérinaire. Très rapidement, après une simple radio, le verdict est tombé : ostéosarcome. Un diagnostique traditionnel chez les grands chiens d'une dizaine d'années. Espérance de vie maximum : 6 mois. Nous repartons avec des anti-douleurs et un chien qui boite désormais de l'arrière et de l'avant.

Aujourd'hui, un mois après, la tumeur est énorme. Elle prend désormais toute la patte avant, la peau menace de craquer et certains jours, Eoko garde la queue basse, douloureusement. Alors samedi, après un vendredi très douloureux, j'ai appelé le vétérinaire. Il viendra mercredi, parce qu'il ne pouvait pas avant, il jugera, il décidera... Et je ne sais plus si j'ai envie qu'il me dise qu'elle peut encore tenir un peu ou que c'est terminé et que nous devons agir. Parce que certains jours, j'ai l'impression qu'elle va bien... comme aujourd'hui.

On verra...

Potager externalisé...

Il faut quand même que je vous donne quelques nouvelles des nouveaux rectangles, qui ne sont pas vraiment "externalisés" puisque c'est toujours moi qui gère l'affaire mais je trouvais le mot sympa...

Donc les voilà, remplis de compost et de terre, et déjà plantés de quelques légumes.

Le rectangle de droite était prêt avant notre départ en vacances. Il est un peu trop "anarchique" à mon goût mais il a accueilli dans l'urgence des plantes en voie de déshydratation, comme mes cornichons, achetés en godets il y a au moins deux mois et proches de l'inanition... J'y ai aussi transplanté deux pieds de ciboulette qui végétaient dans des bacs en plein soleil, ainsi que les tomates du Papa de Manu qui avaient un besoin vital de pleine terre ! Sont venus s'ajouter des œillets d'Inde déplacés du potager jungle où ils ne voyaient plus la lumière, des choux de Bruxelles, parce que j'aime les choux de Bruxelles, un pied de persil et un pied de citronnelle pour mon Homme qui en raffole ! Enfin, sur le devant, il restait un petit trou pour un plant de courgette, planté tardivement certes, mais qui me donnera au moins un fruit, prêt à être cueilli.

Le rectangle de gauche a fini d'être rempli aujourd'hui. Je n'ai pas bêché la terre du fond avant de mettre le compost et la terre de jardin. Quelque chose me dit que je vais le regretter... Bref, pour le moment, il est bien propre et j'y ai déjà semé - parce qu'aujourd'hui la Lune était d'accord - des radis de trois variétés différentes. Et j'ai paillé avec la litière sale de mes poules (qui ne pondent plus...). J'espère encore y semer des salades, des carottes, des radis noirs peut-être, et des poireaux si j'en trouve. On verra...

Bon mois d'août !

En camping à Jard-sur-mer...

Cette année, nous n'avions pas prévu de partir en vacances. Mais deux années de suite, pour mon Homme, c'était trop... Alors, sur un coup de tête, en abandonnant deux de nos enfants à leurs grands-parents, nous avons finalement rejoint des copains à Jard-sur-mer, en tente... pour la première fois de notre vie.

Alors bizarrement, notre tente a 10 ans. Elle a déjà beaucoup vécu mais n'est jamais partie très loin. Ce sont les enfants qui la montent dans le jardin, chaque été ! Notre dernier y dort très régulièrement avec des copains. Mais nous, jamais.

Bref, ce fut une première agréable, même si elle a nécessité quelques ajustements... Mais le petit triangle ouvert sur le ciel et les chênes verts le matin fait partie de ces petits moments de bonheur qui font tout oublier ! 

Et puis le camping, très calme, était idéalement situé à quelques centaines de mètres de la Plage de la Mine où tous les copains, surfeurs pour la plupart, partaient à la moindre vague.

La Plage de la Mine n'attire pas que les surfeurs. De nombreux baigneurs profitent du soleil et des vagues, plus fortes que chez nous. (Même si là, y a pétole...)

De l'autre côté, on peut accéder à la Plage de Ragounite, plus sauvage, non surveillée et donc moins fréquentée, ce qui me convient bien...

Nous avons également fait un tour aux Sables-d'Olonne mais ça ne m'a pas emballé. En revanche, j'ai beaucoup aimé la Tranche-sur-mer, son centre-ville avec plein de petites boutiques sympas, de restos, et sa jolie plage. Et pourtant, nous avons découvert la ville sous la pluie ! Bref, on y retournerait bien, avec les enfants cette fois... L'année prochaine peut-être !

Bonne semaine à tous.

Après trois semaines d'absence...

Je trouve que le potager ne s'en sort pas si mal !

Potager de fleurs...

C'est un peu la jungle au potager... Mais certaines planches vont bientôt être enlevées, comme les fèves et les petits pois qui arrivent en fin de production. J'ai tout de même fait deux belles cueillettes de fèves - une troisième est en prévision - trois cueillettes de petits pois, en mange-tout pour les premières puis en pois à écosser pour la dernière, faute de temps... En plus d'une consommation des légumes frais, j'ai fait deux conserves de mange-tout, deux conserves de petits pois écossés et une conserve de petits pois-carottes. Ouais, on est loin de l'autonomie alimentaire !

Et puis, comme il y a des fleurs au potager, j'ai eu envie de les tester en salade... Capucines (fleurs et feuilles), bourrache (fleurs, pas eu envie de tester la feuille consommable) et pousses de petits pois. La fleur de bourrache n'a pratiquement aucun goût, en revanche la feuille de capucine est très piquante (un peu comme du radis) et mes pousses de petits pois étaient trop coriaces pour être bonnes mais sinon ça a un goût... de petit pois !

Si je suis contente du potager cette année, j'ai tout de même un souci : le manque de place. Pas de courgettes au potager pour le moment (et c'est peut-être foutu pour cette année), mes cornichons ne sont toujours pas en pleine terre, je n'ai pas pu séparer les graines de courges qui avaient toutes germées (d'où le côté jungle), bref, il fallait agir ! C'est désormais chose faite ou presque puisqu'il faut encore les remplir de terre, mais voilà mes deux nouveaux bacs, à l'extérieur du potager. 

Je suis en train de retourner la terre puis je remplirai chaque bac de bois décomposé, de compost plus ou moins mûr et de terre de jardin. Je ne suis pas sûre de pouvoir planter grand-chose cet été. Mais je vais essayer d'y mettre mes cornichons, au moins, et peut-être un ou deux pieds de courgettes, des poireaux si j'en trouve, des choux.  Bref, on verra.

Bonne fin de semaine à vous.

Fèves et pois...

C'est la première année que le potager est aussi prolifique. La météo, le nouveau bac plein de compost... ? Je ne sais pas vraiment si j'ai une part de responsabilité dans tout cela mais je sais que je n'ai pas envie de gâcher ce que la nature nous offre. Alors il faut gérer, et revenir aux bonnes habitudes de nos grands-mères : faire des conserves.

Les petits pois mange-tout, c'est vraiment un souvenir de grand-mère. Je trouve ça plus sympa que les petits pois à écosser, il y a plus à manger. On les cuit 5-10 minutes à l'eau bouillante puis on peut les faire revenir avec des lardons, les manger avec des carottes rôties ou dans des plats asiatiques avec du lait de coco et de la coriandre (du jardin, bien sûr).

Cette année, la production est juste énorme alors comme je ne suis pas très douée en congélation (toujours déçue du goût au final), j'ai tenté la conserve. J'ai cuit les pois normalement puis je les ai égouttés avant de les mettre dans un bocal. J'ai recouvert d'eau bouillante additionnée de sel (8 g pour 800 ml) et ajouté une cuillère à soupe de sucre roux. J'ai stérilisé mes deux bocaux au four à 150°. On verra à la dégustation...

Les fèves en revanche, c'est une découverte récente pour moi. Première culture l'année dernière, un peu par hasard et j'ai trouvé ça génial ! Parce que la fève se plante tôt, très tôt même car elle ne craint pas le gel. Elle comble donc pleinement mes frustrations de mars, quand on ne peut encore rien planter au potager ! 

L'année dernière, mes plants de fèves ont rapidement été envahis de pucerons noirs, ce qui n'impacte pas vraiment la production mais c'est moche. Alors cette année, j'ai planté des capucines aux pieds de mes fèves. J'ai donc des pucerons sur les capucines... et sur les fèves. Les plants de fèves sont hauts et sensibles au vent. Il aurait fallu les tuteurer mais je ne vois pas trop comment. Conclusion, tous mes plants sont couchés et le bac n'est pas très élégant mais les gousses sont pleines et énormes. La cueillette de ce matin remplissait un beau saladier. Après écossage, cuisson puis épluchage (il faut encore enlever la peau épaisse autour de la graine), il restait à peine un petit bol de fèves. Oui, mais elles ont quand même un goût de dingue !

Alors bonne semaine à tous et bon été !