dimanche 23 juin 2019

Fèves et pois...


C'est la première année que le potager est aussi prolifique. La météo, le nouveau bac plein de compost... ? Je ne sais pas vraiment si j'ai une part de responsabilité dans tout cela mais je sais que je n'ai pas envie de gâcher ce que la nature nous offre. Alors il faut gérer, et revenir aux bonnes habitudes de nos grands-mères : faire des conserves.



Les petits pois mange-tout, c'est vraiment un souvenir de grand-mère. Je trouve ça plus sympa que les petits pois à écosser, il y a plus à manger. On les cuit 5-10 minutes à l'eau bouillante puis on peut les faire revenir avec des lardons, les manger avec des carottes rôties ou dans des plats asiatiques avec du lait de coco et de la coriandre (du jardin, bien sûr).

Cette année, la production est juste énorme alors comme je ne suis pas très douée en congélation (toujours déçue du goût au final), j'ai tenté la conserve. J'ai cuit les pois normalement puis je les ai égouttés avant de les mettre dans un bocal. J'ai recouvert d'eau bouillante additionnée de sel (8 g pour 800 ml) et ajouté une cuillère à soupe de sucre roux. J'ai stérilisé mes deux bocaux au four à 150°. On verra à la dégustation...


Les fèves en revanche, c'est une découverte récente pour moi. Première culture l'année dernière, un peu par hasard et j'ai trouvé ça génial ! Parce que la fève se plante tôt, très tôt même car elle ne craint pas le gel. Elle comble donc pleinement mes frustrations de mars, quand on ne peut encore rien planter au potager ! 

L'année dernière, mes plants de fèves ont rapidement été envahis de pucerons noirs, ce qui n'impacte pas vraiment la production mais c'est moche. Alors cette année, j'ai planté des capucines aux pieds de mes fèves. J'ai donc des pucerons sur les capucines... et sur les fèves. Les plants de fèves sont hauts et sensibles au vent. Il aurait fallu les tuteurer mais je ne vois pas trop comment. Conclusion, tous mes plants sont couchés et le bac n'est pas très élégant mais les gousses sont pleines et énormes. La cueillette de ce matin remplissait un beau saladier. Après écossage, cuisson puis épluchage (il faut encore enlever la peau épaisse autour de la graine), il restait à peine un petit bol de fèves. Oui, mais elles ont quand même un goût de dingue !

Alors bonne semaine à tous et bon été !


samedi 15 juin 2019

Jardinage du soir...

Aujourd'hui, j'ai jardiné toute la journée, sous le regard admiratif (si, si...) de mon chien. Elle a 10 ans et chaque déplacement est une épreuve pour elle. Alors, j'apprécie d'autant plus ses efforts pour m'accompagner jusqu'au bout du jardin ! Merci ma belle.


Toute la journée, j'ai été aidée par mes hommes. Père et fils ont manié la tondeuse et le rotofil, emmené les déchets verts à la déchetterie pour que je n'ai qu'à m'occuper de mes parterres ou des tailles au sécateur. Merci les gars ! Et ce soir, alors que la nuit n'est pas encore tombée (21 heures !), je pose enfin mes gants et mes bacs pleins de "mauvaises herbes" pour prendre l'appareil photo. 





Jardiner, c'est mon sport, ma méditation... Et ce soir, je suis cuite mais aussi tellement bien !
Bon dimanche à vous !

lundi 10 juin 2019

Rendez-vous aux jardins : le Jardin de Mildrède à Warhem...

Deuxième jardin en ce dimanche de temps gris mais sans pluie et c'est déjà ça... Situé non loin de Dunkerque, le Jardin de Mildrède ouvre ses portes pour la première fois. Un très joli jardin, sobre, coloré et soigné, une maison digne des Flandres, des propriétaires charmants.

Ce jardin de 3 000 m² entoure la maison construite en 1830. Devant celle-ci prend place un jardin structuré avec arbustes, vivaces et ifs taillés. Derrière se développe un jardin plus libre composé de massifs de roses anglaises, de vivaces, une prairie de graminées, une mare entourée de charmilles et une double haie de buis centenaires.

Une allée sombre mène à la maison, et s'ouvre sur un premier jardin, composé de massifs de vivaces et feuillages variés, entouré de haies et d'arbres. D'étroites allées permettent d'accéder aux parterres pour désherber facilement.


Le jardin, très verdoyant, fait ensuite le tour de la maison. Il est parfaitement entretenu, les massifs sont cernés de briques mais parfois, la nature est plus libre et c'est dans ce contraste que s'épanouit ce jardin qui m'a beaucoup plu. 


A l'arrière, le jardin s'ouvre sur une grande pelouse circulaire entourée de massifs soignés, rosiers parfumées et vigoureux, vivaces épanouies et quelques sculptures justement choisies.


Les haies, des charmilles essentiellement, ne nécessitent pas tant de travail (paraît-il...) et structurent le jardin avec élégance, guidant la balade, fermant ou ouvrant les perspectives avec bonheur. 


Les fleurs sont choisies sans chichi. D'ailleurs Mildrède, la propriétaire qui nous accompagne, avoue choisir ses plantes au coup de cœur mais ne pas toujours connaître leur nom botanique précis... Moi, ça me fait du bien de voir quelqu'un comme moi, qui n'envisage pas vraiment son jardin comme une liste de plantes rares ou précises... Et vive la marguerite !


Des fruitiers immenses déploient leurs branches au dessus des massifs ou s'épanouissent simplement au milieu des pelouses.


Notre balade est rythmé par le combat de deux jeunes coqs, petits mais belliqueux. Un troisième les observe de loin et vient parfois mettre un terme au duel, sereinement... Un pacifiste !


Enfin, une petite cour à l'arrière de la maison présente un bel ensemble de pots, de graminées et même un petit bassin végétalisé dans une bassine en zinc. 



Bref, j'ai adoré ce jardin qui correspond bien à ce que j'ai envie, à terme, de voir dans mon jardin : des haies pour découper l'espace et créer des zones qui ne se voient pas immédiatement depuis la maison, des coins et des recoins, des fleurs simples, beaucoup de verts, de la structure mais des aussi des petits éléments décoratifs, discrets et élégants... Ouais, y'a du boulot !

Bonnes visites !


dimanche 9 juin 2019

Rendez-vous aux jardins : le Pré Lalou à Bazinghen...

Situé à quelques kilomètres de chez moi, je ne connaissais pas ce jardin privé, ouvert pour la première fois cette année. Alors, ni une, ni deux, après un petit tour à la brocante dans une ville voisine, nous voilà partis pour le Pré Lalou à Bazinghen.

Voici ce que disait le programme : Le Pré Lalou, jardin d'un peu plus de 4000 m², a été créé sur le lieu-dit "le fond de Lalou", au bord des marais de Bazinghen. Il est dessiné sous forme de plusieurs chambres disposées le long d'une longue allée bocagère typique du Boulonnais. Au centre, un potager formel dans l'esprit "jardin de cottage" avec allée de bavardages, terrasse d'ifs et mixed-borders de buis. Un verger aux variétés locales et régionales jouxte le grand potager. La grande allée bocagère s'ouvre sur un espace informel et un sous-bois dédié à l'art.

Alors, c'est parti pour la visite !

Avant, ce jardin était une simple pâture, soit 4 000 m² d'herbes diverses... Puis il y a 10 ans environ, les propriétaires ont décidé de créer un jardin (pas d'habitation sur le terrain...), tout en favorisant la biodiversité. Ils ont commencé par planter des haies, beaucoup de haies, pour couper le vent puis ils ont creusé des "canaux" pour drainer les eaux de pluie qui descendent des hauteurs de Bazinghen vers le marais limitrophe.


Une grande allée bocagère a ensuite été créée et dessert de nombreuses "chambres", disposées de part et d'autre et cernées de haies.


Sur la gauche de l'allée, un potager a été installé. Les chemins étroits permettent tout juste de se faufiler entre les grimpantes sur pergola (clématites, rosiers, chèvrefeuilles...), haies de buis, enchevêtrements de fleurs sauvages (digitales, marguerites, géraniums vivaces, coquelicots, pavots...). Peu de légumes pour le moment (bettes à cardes, artichauts...), mais beaucoup de fruitiers, diversement taillés : espaliers, contre-espaliers, cordons, candélabres et plein vent.


L'ensemble est globalement fouillis, bien que structuré. La somme de travail (taille des haies notamment...) est considérable. Mais l'ensemble a un charme fou, idéal pour des parties de cache-cache interminables !


De nombreux bancs ponctuent la promenade vers le fond du jardin. Certains permettent de profiter d'une vue ouverte sur les marais tout proches.



Notre balade est accompagnée par le chant des oiseaux (mésanges, moineaux, verdiers, pinsons...) et les petits insectes qui bourdonnent de tous côtés. Pas de doute, la biodiversité est préservée !


Bilan global : un joli jardin où il fait bon se perdre, un accueil agréable et chaleureux avec quelques œuvres d'artistes en bonus au bout du chemin. Mais ne vous attendez pas à un jardin taillé au cordeau et profitez plutôt de la poésie des lieux...

Bonnes visites !






dimanche 2 juin 2019

Quelques pavots...

Ils sont superbes cette année..


Bonne semaine.