vendredi 22 août 2014

Potager de rentrée...



Et oui, c'est la rentrée ! Pas la peine de se voiler la face... Et si le mois d'août compte encore 9 jours, ici, les vacances sont bel et bien terminées. Et le retour a été rude car nous avions laissé le jardin et la maison dans un état... mitigé. 
J'aime généralement rentrer à la maison. Après plusieurs semaines de squats divers, elle me paraît claire, grande et lumineuse. Pas cette fois. Le baby-foot au milieu du salon me sort par les trous de nez, il faudrait refaire quelques peintures, lessiver certaines portes, chasser les araignées... Quant au jardin, avec une tondeuse en panne quelques jours avant notre départ, même la bonne volonté de mes beaux-parents (qui ont tondu pendant notre absence avec la tondeuse du voisin !) n'a pu empêcher le désastre. Pluie, vent, tempête, soleil, taupes ! Le jardin est dans un triste état. 
Alors après quelques jours de déprime, j'ai fini par retrousser mes manches et par me lancer. J'ai commencé par le potager. L'avantage d'un potager en carrés, c'est qu'il est très facile à nettoyer. En une après-midi, c'était fait. Alors bien sûr, il reste des mauvaises herbes dans les allées mais c'est un premier pas et je suis fière de moi ! Et de mon p'tit dernier qui m'a bien aidée. Merci !


Les tomates, toutes touchées par le mildiou, ont été arrachées. Même chose pour les courgettes et le potiron. Plus de fleurs, des feuilles en sale état, j'ai préféré faire place nette. Nous avons cueilli la rhubarbe et les petites fraises. Puis nous avons pu semer : des carottes (c'est un peu tard, on verra bien...), des épinards, des bettes à cardes et des radis. Nous avons également éclairci les petites betteraves plantées avant de partir et repiquer des salades pour cet automne. Enfin, j'ai planté dans un carré les iris commandés chez Cayeux et restés en carton tout le mois d'août... Ils ont besoin d'un p'tit coup de pouce pour repartir après ce début difficile. Voilà !

mercredi 20 août 2014

Champignons...

Nous qui habitons près de la mer, nous aimons bien la montagne en vacances, histoire de changer. Cette année, il y a eu les Pyrénées et le Massif Central, comme d'habitude. Pourtant, il y a aussi eu du changement, car, le plus souvent, quand on arrive en Auvergne, c'est trop tard, trop tôt, trop chaud, trop humide... pour cueillir des champignons. Mais cette année, c'était juste idéal ! Alors on est sorti tous les jours, même sous la pluie, pour aller chercher nos précieux comestibles et dévaliser la forêt !


Si elle n'est pas comestible, l'Amanite tue-mouche (Amanita muscaria) pousse dans les mêmes conditions que le cèpe. Si vous trouvez l'un, vous avez de fortes chances de trouver l'autre. C'est donc un bon début !


La Clavaire crépue (Sparassis crispa) est un excellent comestible (ça vous étonne, hein !) mais est difficile à nettoyer. Il faut la consommer jeune car en vieillissant, elle devient plus dure. 


Les bolets se différencient facilement des autres champignons car ils n'ont pas de lamelles mais une sorte de mousse blanche ou jaune. Les plus faciles à reconnaître sont les Cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), avec leur "mousse" plutôt blanche et leur petit pied bien clair et charnu. 


Quand ils sont petits et dodus, on les appelle "bouchons" à cause de leur ressemblance avec un bouchon de champagne. Mais tous les bolets ne sont pas comestibles. Nous ne ramassons pas les bolets à pied rouge (Boletus erythropus), excellents paraît-il après cuisson, même aussi jolis que ceux ci-dessous, de peur de les confondre avec le bolet de Satan (Boletus satanas), qui est quant à lui vénéneux...


Enfin, après le ramassage et le nettoyage (parfois un peu fastidieux...), il y a la cuisson. Pour les cèpes, c'est en lamelles épaisses, rôties à la poêle avec du beurre, de l'ail, du persil et du sel que nous les préférons. Même procédé pour les girolles ci-dessous qui ont juste été ébouillantées au préalable quelques secondes.


Mais pour être tout à fait honnête, les enfants, ce qu'ils préfèrent, c'est cueillir les champignons, pas les manger...