mercredi 30 décembre 2015

Et si on allait à la Piscine...

Comme chaque année pendant les vacances de Noël, on essaye de se faire quelques expos... Cette année, nous sommes restés dans la région en poussant une pointe jusque Roubaix pour voir l'exposition Chagall, "Les sources de la Musique", à la Piscine jusqu'au 31 janvier 2016. Et manifestement, nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée ! Une queue digne des expos parisiennes (ou presque...) nous attendait ! D'abord à l'extérieur, puis pour acheter les billets, puis, encore, pour entrer dans l'exposition temporaire. Merci Vigipirate...


Heureusement, quelques visiteurs sortant nous ont encouragés à persévérer. "C'est magnifique !" disaient certains. "Ça vaut vraiment le coup !" annonçaient d'autres. Alors, on a patienté, avec le dernier Fred Vargas pour s'occuper... Et 40 minutes plus tard, on entrait enfin dans l'univers de Marc Chagall. Mais il ne nous restait plus que 50 minutes pour tout voir, la Piscine fermant à 18h... 

Alors on n'a pas traîné ! Et je dois bien dire que j'ai beaucoup aimé. Surtout les petits dessins à l'encre rehaussés d'aquarelle. Car de l'oeuvre de Chagall, j'avais une idée bien précise, un peu préconçue sûrement, de grands tableaux plutôt bleus, oniriques, où dansent dans le ciel des couples de mariés enlacés, des ânes, des coqs ou des horloges...


Le Cirque sur fond noir, 1967.

Mais il a bien fallu se rendre à l'évidence, dès la première salle, ce n'était pas les grandes toiles colorées (trop colorées ?) qui allaient m'attirer mais bien les petits dessins intimistes, à l'encre et parfois à l'aquarelle comme cet Autoportrait à l'aquarelle, fusain et encre sur papier de 1907 d'une vingtaine de centimètres de haut.


Autoportrait, 1907.

J'ai découvert avec enthousiasme les petits dessins "naïfs" représentant la vie au shtetl de Vitebsk pendant la Première Guerre Mondiale. Encres brouillonnes au graphisme fin, motifs décoratifs de pointillés, hachures et même fleurettes, parfois rehaussées de taches d'aquarelle ou de gouache en aplat.


Couple de paysans, départ pour la guerre, 1914.



Le mariage juif, 1910.

J'ai détaillé avec bonheur certains dessins préparatoires mêlant collages textiles et couleurs fraîches comme dans cette esquisse d'une cinquantaine de centimètres, travail préparatoire pour Les sources de la musique.


Les sources de la musique, 1966.

Je suis en revanche restée relativement hermétique à la plupart des grandes huiles sur toile, peu nombreuses (heureusement ?) proportionnellement aux dessins et estampes.


La chute de l'ange, 1923-33-47.

On a fait tellement vite qu'on a finalement eu le temps de passer par la partie permanente du musée, l'ancienne piscine Art Déco, réhabilitée en Musée d'art et d'industrie depuis 2001. 



Mais nous n'avions pas anticipé notre plaisir face aux œuvres de Majhoub Ben Bella, exposition riche et intimiste s'il en est, quoi qu'un peu à l'étroit dans les anciens vestiaires de la piscine...




Bilan général : une bien belle après-midi dans ce joli musée facile d'accès où l'on ne se rend pas assez souvent à mon goût... 

Bonne journée.



samedi 12 décembre 2015

Sur la porte vitrée...

... on ne peut rien accrocher. Alors, comme chaque année, j'ai découpé une couronne de bienvenue dans du film électrostatique. J'ai cherché des modèles sur Pinterest et les ai adaptés à mes dimensions. Et voilà !


Cette année (par erreur...), on lit les mots depuis la maison. De dehors, c'est un peu bizarre mais tant pis !

Cette petite branche de sapin est sur la porte-fenêtre du salon. Elle mesure une trentaine de centimètres et est également en film électrostatique.


Bon week-end !

mardi 17 novembre 2015

Colère de mer...



Digue de Wimereux, marée haute, petit coefficient mais beaucoup de vent...



Même pas peur !

dimanche 15 novembre 2015

Dernière récolte...


Il ne reste plus que les choux de Bruxelles au potager, vaillants, face au vent déchaîné qui souffle depuis quelques jours. Les poulettes pondent toujours un œuf par jour mais il fait encore doux. Çà ne va pas durer...

Au dehors, les événements d'actualité s'enchaînent et parfois, ma vie me paraît en total décalage... J'aimerais vous donner mon point de vue sur tout cela, sur ce monde qui me semble partir en cacahuète mais comme je suis une inconditionnelle optimiste, j'ai toujours peur que mes propos soient mal compris, mal perçus. 

Je vis près de Calais mais ma vie quotidienne n'est pas affectée par la détresse des migrants. Parfois je me dis qu'il serait simple de mettre tout le monde dans un ferry direction la Grande-Bretagne et laisser ce pays se démerder avec tous ces gens qui sont coincés chez nous alors qu'ils souhaitent aller là-bas... Parfois, quand je double les petits groupes d'hommes sur la bande d'arrêt d'urgence (je ne vois jamais de femmes ou d'enfants), je me dis que je pourrais faire quelque chose pour aider. D'autres soirs, je ferme ma porte à clé, ce que je ne faisais pas avant. Aujourd'hui, je me dis que ce qu'ils fuient, c'est, au quotidien, ce que nous avons vécu ce vendredi soir.

Sur Facebook, les messages de plages tahitiennes côtoient les coups d'état au Burkina Fasso, les chiens abandonnés qui cherchent un nouveau maître, les blagues de chats drôles et les messages de disparitions, décès... C'est très étrange tout ça et je m'y perds un peu... Les attentats d'hier ont ajouté encore un peu d'incompréhension dans mon quotidien mais Paris, c'est si loin et ces gens, je ne les connais pas... Alors je me surprends à penser aux mots du Pasteur Martin Niemoller à Dachau en 1942 et je me dis que peut-être, il faudrait que je fasse quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. Oui, mais quoi ?

dimanche 1 novembre 2015

Week-end en Normandie...

Quelques jours chez les parents, ça fait du bien ! Et parce qu'il a fait beau, comme souvent en Normandie (et non, ce n'est pas ironique), nous sommes allés ramasser des fossiles au pied des falaises des Vaches Noires, entre Villers-sur-mer et Houlgate. 


Si la cueillette a été bonne, nous l'avons faite en amateurs. D'autres étaient équipés de pics, de sacs et de bottes en caoutchouc pour creuser les couches de marne à la recherche de fossiles encore enfouis... Mais avec les grandes marées de ces derniers jours, il n'y avait qu'à se baisser pour trouver de jolis spécimens.

Les plus nombreux sont peut-être les gryphées (ou gryphaea dilata), une sorte d'huître à la coquille lisse.


Ainsi que Lopha gregarea, une autre sorte d'huître à la coquille beaucoup plus striée.


Mais nous avons aussi trouvé cette huître entière (peut-être Lopha marshii...)


Et ce qui semble être un petit bout d'os...


Tout ça sous l’œil imperturbable d'une aigrette garzette aux longues pattes noires et doigts vert fluo.


Bon dimanche !

mardi 27 octobre 2015

Confiture pommes, noix et caramel...



Pour moi, les pommes ne se mangent pas en confiture ou en gelée. On les croque fraîches, même "molles". A la rigueur, on les transforme en compote, mais, jusque là, la confiture de pommes était pour moi une hérésie... Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! Voici donc la recette qui m'a fait retourner ma veste.


Trouvée sur le blog de Ma p'tite campagne via Pinterest, cette recette de confiture de pommes aux noix et caramel est inspirée d'une recette de Christine Ferber.

Il vous faut 1,2 kg de pommes, 800 g de sucre cristallisé pour confiture, 200 g de sucre pour le caramel, le jus d'un demi-citron et 100 g de cerneaux de noix.


Pelez les pommes, coupez-les en quatre, enlevez le trognon et coupez-lez en petits morceaux. Ajoutez le sucre à confiture et le jus de citron, laissez macérer.


Dans une grande marmite, faites fondre à feu doux les 200 g de sucre jusqu'à ce que le caramel prenne une coloration dorée. Versez un peu d'eau chaude pour stopper la cuisson du caramel puis ajoutez les morceaux de pommes. 

Faites frémir en mélangeant régulièrement puis laissez cuire une dizaine de minutes en remuant. Ajoutez les noix concassées. (Et j'ai ajouté une cuillère à soupe de Calvados...) Laissez cuire encore une dizaine de minutes, jusqu'à ce que les pommes deviennent translucides.




Mettez la confiture en pots, après les avoir stérilisés un quart d'heure au four à 100°. Je ne retourne plus les pots après vissage du couvercle. J'attends juste le petit clac qui me signifie que le pot est hermétiquement fermé.

J'ai hésité à faire l'impasse sur le caramel mais je ne regrette pas d'avoir pris le temps de le faire. Ça ajoute un petit goût subtil vraiment délicieux. Comme la cuillère de Calvados d'ailleurs... Et la couleur est juste sublime ! A refaire, plein de fois !

Bon appétit !

dimanche 25 octobre 2015

Au jardin...


Les couleurs d'automne sont bien installées. 
Sauf pour le parrotia persica qui a tout de même, et c'est nouveau cette année, encore des feuilles ! Nous n'avons pas eu les rafales tonitruantes de vent qui le laissent habituellement déplumé dès la fin septembre... En revanche, le cercidiphyllum japonicum et le viburnum plicatum 'Mariesii' plantés tous les deux cette année n'ont jamais récupéré leurs feuilles après la "sécheresse" de cet été. Même chose pour les trois charmes plantés dans la haie...


Les deux liquidambars rougissent en décalé. Le premier a rougi d'un seul coup il y a presque un mois, le second commence à peine à se colorer.



Cette partie du massif est encore toute jeune et déséquilibrée mais les plantes s'installent doucement. J'y ai planté récemment un chaenomeles japonica aux petites feuilles jaunes presque toutes tombées.  J'attends maintenant le printemps et les premiers bulbes. 


Quant aux poules, elles vont bien ! Nous avons nos deux œufs quotidiens mais ces demoiselles restent difficiles à nourrir : grains, semoule, riz, gras de jambon, viande hachée, pâtes et c'est à peu près tout. Le toit végétalisé s'épanouit mais j'appréhende un peu l'hiver. 
J'ai  prévu d'agrandir l'espace "poulailler" en fermant la partie "volière" grillagée. Nos deux poulettes sont libres en permanence, nous ne les enfermons même plus la nuit. En revanche, elles ont besoin d'être protégées du vent quand elles rentrent se coucher et, pour le moment, elles sont en plein courant d'air ! 

Bonne semaine !

lundi 19 octobre 2015

Fini...



Et contente...
Bonnes vacances !

dimanche 4 octobre 2015

Panier du jour...

Je n'ai plus envie de vous montrer le potager depuis que la réserve d'eau est arrivée... Je réfléchis toujours à un système pour planquer ce gros cube blanc mais, pour l'instant, je ne trouve pas de solution qui me convienne totalement.

Ce n'est pas pour autant qu'il ne se passe rien au fond du jardin, bien au contraire ! Et les récoltes, cette année, dépassent mes espérances !


Ce sont les derniers radis et je crains qu'ils ne piquent un peu (voire beaucoup...) mais il reste un carré complet de carottes, des dahlias pour les bouquets, des fraises (incroyable !), des framboises blanches, des poireaux, des choux de Bruxelles, des courgettes et je viens de semer des épinards. 

Nous avons également mangé la première prune (très acidulée) du prunier, une dizaine de poires bien sucrées, et nous cueillons chaque semaine les pommes de notre vieux pommier. 

Bon week-end au jardin !




samedi 3 octobre 2015

Couloir...

Depuis 2010, nous avions en projet de modifier le couloir qui dessert les chambres. Cinq longues années d'hésitations donc mais c'est désormais chose faite et si le résultat est au delà de mes espérances, il est malheureusement difficile à rendre en photos... Tant pis !

Ci-dessous, le couloir en 2010 : un mur sombre pour un couloir sans éclairage direct et au fond, des étagères tellement moches que je n'en ai pas de photos...


Aujourd'hui, le mur marron a disparu pour laisser place à une bande noire limitée en bas par une étagère Ribba de chez IKEA qui supporte quelques cadres photos. D'autres cadres, trop grands (trop lourds...) pour être posés seront accrochés dans la bande noire. 


L'étagère au fond du couloir est désormais camouflée par deux portes de placard coulissantes choisies chez Lapeyre. J'avais peur que les miroirs allongent le couloir or c'est l'inverse : ils l'élargissent ! Et le rendent beaucoup plus lumineux. 


A côté de la porte vitrée, mon Homme a ajouté de petites étagères avec les montants métalliques Ekby Bjärnum d'IKEA que j'adore. Au-dessus de la porte, il a créé de ses propres mains avec des idées venues de son propre cerveau (Si, si ! Modèle déposé !) une étagère blanche dont les fixations sont invisibles.


Enfin, nous avons choisi notre luminaire sur le site Rietveld.fr. La livraison a été hyper-rapide mais le site, allemand, est atrocement mal traduit et j'ai commandé le luminaire avec des abat-jour noirs qui sont arrivés taupe...


Mais j'aime bien alors on les a gardés ! 
Je suis plus que ravie du résultat final et je remercie mille fois l'Homme pour ce sacré beau boulot. Merci !



lundi 24 août 2015

Avec la rhubarbe...

Cette année, la récolte de rhubarbe a été exceptionnelle au potager. Il a donc fallu renouveler les recettes pour ne pas se lasser. Voici ma recette de tarte à la rhubarbe préférée, mais honnêtement, j'aime beaucoup la rhubarbe... De toutes les façons !

Prenez quelques tiges de rhubarbe, nettoyez-les et épluchez-les.


Faites-les dégorger dans 120 g de sucre pendant 1 heure environ.
Elles vont rendre du jus et devenir plus molles. Le jus sera réduit en sirop pour napper la tarte...


Dans un moule (ici carré parce que c'est plus joli...), installez une pâte feuilletée puis écrasez une dizaine de Spéculoos dans le fond. 


Faites revenir les tiges de rhubarbe dégorgées quelques minutes à la poêle en évitant qu'elles ne se décomposent trop puis disposez-les joliment sur les Spéculoos écrasés. Nappez du sirop réduit et, si vous aimez la rhubarbe très sucrée..., saupoudrez d'un peu de sucre roux.
Puis au four, 180° pendant une vingtaine de minutes.


Avec une boule de glace vanille sur la tarte encore tiède, c'est une tuerie ! Enfin, je trouve mais je ne suis pas très objective quand il s'agit de rhubarbe...
Recette trouvée ici.

Bon appétit !


jeudi 20 août 2015

Haricots verts...

Pour conserver les haricots verts, je les congèle.
D'abord, je les cueille. (Non ?! Ben si.)


Puis je les lave et les équeute.


Je les blanchis 5 min à l'eau bouillante.


Je les égoutte, les jette dans l'eau froide et les égoutte à nouveau.


Je les essuie un peu puis je les mets dans un sac plastique et hop, au congélateur après les avoir étiquetés.


Bonne conservation !

mercredi 19 août 2015

C'est quand qu'on arrive...

Cet été, on a bien marché... 
En Ardèche d'abord, avec l'ascension du Mézenc ou du Gerbier...




Puis dans les Pyrénées ...






Et souvent, au loin, on entendait comme un refrain : "C'est encore long ? J'suis fatigué ! C'est quand qu'on arrive ?"... Bizarre non ?