lundi 20 février 2017

Cy Twombly au Centre Georges Pompidou jusqu'au 24 avril...

J'ai découvert Cy Twombly il y quelques années en préparant un cours sur la peinture contemporaine. Je suis tombée sous le charme de ce peintre atypique, sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi. J'aime ses couleurs, ses roses surtout, clairs, lumineux, riches, nuancés. Et c'est par hasard que j'ai découvert qu'il faisait l'objet d'une exposition au Centre Georges Pompidou. Ni une, ni deux : j'ai prix mes billets de train et réservé mon billet pour le musée. J'y ai traîné mon p'tit dernier, plus sensible à l'art que les deux grands, adolescents un peu hermétiques...

Départ de Lille vers 10 heures, en TGV 1ère classe, direction Paris. Pourquoi 1ère classe ? Parce que les billets étaient moins chers qu'en 2nde ! 88 euros les 2 billets aller-retour en 1ère classe... et la sensation d'être les rois du pétrole... ou presque. A Paris, métro ligne 4 jusque Châtelet, facile ! Et puis on s'est perdus... J'étais sûre de mon coup mais il y a tellement de sorties différentes, je n'ai pas pris la bonne. Bon, on a demandé notre chemin et on a fini par arriver au Centre Georges Pompidou. J'avais réservé mon billet à l'avance sur internet (et c'est gratuit pour les enfants). C'était une bonne idée, j'ai évité la queue.
 

Je voulais commencer par l'exposition Twombly mais j'avais vendu à mon fils la vue panoramique sur Paris et les escalators. Heureusement, l'exposition Twombly est tout en haut ! On a donc pu tout concilier.


Et puis on a commencé la visite libre de l'exposition, riche d'une centaine d’œuvres organisées de façon chronologique : dessins, photographies, toiles, sculptures. Ce qui m'a le plus étonnée dans les explications à l'entrée des salles, c'est la difficulté à justifier le travail de cet artiste si atypique. On nous signifie qu'il s'agit de "chefs-d'oeuvre", parfois incompris... ou on plaide la reconnaissance d'autres artistes comme Andy Warhol mais les explications restent vagues. L'art contemporain est souvent ainsi : vous aimez ou pas mais ne vous creusez pas les méninges pour y trouver une justification trop intellectualisée. Vous vous faites du mal pour rien ! Enjoy (ou pas) !

 Sans titre, 1957. Craie grasse et mine de plomb sur papier quadrillé.

Nine Discourses on Commodus, 1963. Huile et mine de plomb sur toile grise.

Cette série de 9 toiles, très décriée notamment par les critiques lors de son premier accrochage en 1964 à New York ("Il n'y a rien dans ces tableaux.") est peut-être la plus connue de Cy Twombly. Personnellement, j'adore. Même s'il s'agit effectivement de gribouillis colorés et épais sur des toiles grises, j'en aime les harmonies colorées, les gestes violents, les empreintes de mains, de doigts... J'y vois de la violence, de la douceur, de l'action, de l'équilibre et du déséquilibre... Mais il y a aussi des gens qui n'y voient rien du tout !!!

Salle des sculptures, avec vue panoramique sur Paris...

A gauche : série des Blackboard Paintings, 1967-1971.

Petals of fire, 1989. Peinture industrielle, huile, crayon de couleur, mine de plomb sur toile.

 Quattro Stagioni, 1993-1995. Acrylique, huile, crayon de couleur et mine graphite sur toile.

Nous avons passé un excellent moment. Je n'ai pas été déçue par cette très belle exposition. Et puis Beaubourg vaut le déplacement pour lui-même. Ce lieu culturel à l'architecture incroyable est un incontournable parisien qui fête ses 40 ans cette année ! Alors bonne visite.

2 commentaires:

Le jardin de Darius a dit…

Elle a l'air intéressant cette expo, elle interroge en tous cas.
Et cette vue sur les toits de Paris, quel émerveillement !
Aude.

lesZyd a dit…

C'est clair, la vue sur Paris est géniale !
Bonne journée et bonnes plantations, vous allez avoir du boulot ce printemps !
Natacha